Rencontre avec Clélia Zernik

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Utagawa Sadahide (1807–1873), Chūshingura : les vassaux fidèles atteignent leur but, vers 1840–1843, gravure sur bois, 359 x 244 mm. Photographie : Julien Gremaud

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Jeudi inédit

5 mars 2026

 

Rencontre avec Clélia Zernik, auteure de Je ne suis pas un yakuza.

Clélia Zernik

Clélia Zernik est normalienne, agrégée de philosophie, docteure et habilitée à diriger les recherches. Enseignante- chercheure en philosophie de l’art aux Beaux-arts de Paris et à l’École Normale Supérieure. Ses recherches portent sur le cinéma et l’art contemporain japonais. Elle est notamment l’auteure de L’œil et l’objectif, la psychologie de la perception à l’épreuve du style cinématographique (Vrin, 2012), Akira Kurosawa, les Sept samouraïs (Yellow Now, 2013), L’attrait des fantômes (Yellow Now, 2019), ou de Le Japon en 2.5D, du Superflat à l’écologie de l’invisible (à paraître, 2026). Elle a bénéficié de séjours de recherche à l’université de Waseda, à l’université de Tokyo, à l’université des Beaux-arts de Tokyo et au Nichibunken de Kyoto. En différents séjours, elle a passé plus de sept ans au Japon.

Je ne suis pas un yakuza

Voici une succession de 31 petits tableaux où passent des images du Japon filtrées par une expérience tour à tour inquiète, admirative, curieuse ou amusée : celle, non dépourvue d’autodérision, d’une Occidentale qui savoure sans cesser de vouloir comprendre, et accepte de se plonger dans un monde déroutant.

 

Pays des flux et de la circulation, le Japon est parcouru ici à pleine vitesse, de haut en bas et sens dessus dessous. Dans le mouvement des trains, des foules de piétons et des allers- retours, on passe en un instant de la façade à l’intime, de la propreté au désastre, du ciel aux enfers, du noir au blanc. D’un point à l’autre de Tokyo, de la nouvelle capitale à l’ancienne, la surface se tord, les apparences se dédoublent et, dans la glissade, on goûte au charme mystérieux du Japon ambigu.

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